Le Parc des Cinque Terre : Manarola, Corniglia et Vernazza

L’appartement est très calme, nous avons super bien dormi. Nos hôtes ont généreusement mis plein de choses à disposition pour le petit-déjeuner : jus d’orange, brioches, café, thé, confiture… C’est top pour démarrer la journée.

Cinque Terre : visite de Manarola

Quelques minutes plus tard, nous voici à Manarola ; l’un des plus anciens et plus petits villages des Cinque Terre. Vous avez sûrement tous déjà vu une photo de Manarola. La vue sur le port est l’une des plus photographiée et celle qui représente le plus souvent les Cinque Terre dans les guides touristiques et sur les posters. Seulement quand on y va le matin, comme nous, on peut être déçu car le soleil n’éclaire pas encore les jolies façades des maisons. On est même à contrejour.

Cinque Terre : visite de Corniglia

Corniglia est le plus petit des cinq villages et le seul qui n’ait pas d’accès à la mer. Il est en effet perché sur un promontoire rocheux, dominant la Méditerranée d’une centaine de mètres. La gare, en revanche, est située au niveau de la mer. Donc… eh oui, t’as compris, il faut monter les 100 mètres de dénivelé positif à pied, par un escalier en plein soleil. Il y a bien une navette mais c’est un mini bus (peu de places donc) qu’il faut attendre aussi en plein soleil.

Cinque Terre : visite de Vernazza

C’est au pied de ces jolies maisons que nous dégustons un sorbet, histoire de recharger les batteries et notre taux de glycémie avant d’attaquer la montée vers les hauteurs du village. Le bourg assez étendu et la présence du château montrent que Vernazza était sûrement plus peuplé et plus prospère que les autres villages des Cinque Terre.

Le meilleur point de vue sur le château se trouve tout en haut du village. Si nous avions fait la randonnée entre Corniglia et Vernazza, nous serions arrivés par là. La carte postale est parfaite : soleil, mer bleue, cactus, vielles pierres et montagne.

Le dédale de ruelles est un ravissement, tout comme le petit port, niché bien à l’abri entre la montagne et le promontoire rocheux où est bâti le village. Et autant il y a foule en bas, autant en haut on est peinards !

Retour à Manarola

Il est près de 16 heures quand le train nous dépose de nouveau à Manarola. Cette fois, le soleil éclaire parfaitement les façades et le port. C’est sublime !

Il n’y a pas photo entre ce matin et cet après-midi :

Pour notre dernière soirée, on va goûter la farinata et les pizzas de la Pia Centenaria. Les portions sont énormes, ça cale !

Puis il est temps de boucler les valises. On reprend la route demain matin jusqu’à Pise pour notre vol retour.

Le parc des Cinque Terre

Partis de Lucca vers 9h30, nous arrivons à La Spezia un peu après 10h30. J’ai loué un Airbnb pour 2 nuits et notre hôte nous donne accès à l’appartement immédiatement. On peut donc décharger la voiture et se rafraichir un peu avant de repartir en vadrouille dans les Cinque Terre. J’ai choisi cet appartement, situé via Montello, pour sa proximité avec la gare, la facilité et la gratuité du stationnement. On laisse donc la voiture pour 2 jours et nous partons à pied vers la gare, à moins de 10 minutes de marche. Le train est le meilleur moyen de transport pour aller d’un village à l’autre. S’y rendre en voiture est un calvaire tant les routes sont étroites et les parkings peu nombreux.

J’ai hésité à acheter les billets de train à l’avance. Je n’aurais pas dû hésiter ! Il y a la queue au guichet et le train va bientôt arriver. Finalement, ça va assez vite et on parvient à monter dans le train avec l’intention de visiter le village le plus à l’ouest, donc le plus éloigné de La Spezia : Monterosso al Mare.

Visite des Cinque Terre : Monterosso et Riomaggiore

Monterosso al Mare est le village le plus plat des Cinque Terre et il se dit donc qu’il est le moins pittoresque. Le charme est là tout de même et il se révèle pas si plat que ça !

Les restaurants sont chers et aucun ne nous tente vraiment. Dans une ruelle, une minuscule boulangerie propose des sandwiches qui semblent bien appétissants (10€ le sandwich, quand même hein !). On trouve une placette avec des bancs et une fontaine d’eau potable pour pique-niquer puis nous retournons vers la gare de Monterosso, direction le village le plus à l’est : Riomaggiore.

Il y a un peu de monde dans la rue principale et sur le minuscule port mais on s’attendait à davantage de touristes. Et plus on monte dans les ruelles, plus on trouve la tranquillité. L’enchevêtrement des hautes maisons desservies par un réseau de ruelles très étroites donne l’impression qu’elles sont bâties les unes sur les autres, comme une ville Lego. Et les couleurs éclatantes des façades avec le vert des jardins en terrasse et le bleu de la Méditerranée… c’est trop beau ! On comprend que ces paysages attirent des millions de visiteurs chaque année.

Bon, c’est mignon mais on en fait vite le tour de ces villages. Nous retournons à La Spezia pour se poser un peu dans notre appartement. Le trajet à pied nous parait plus long qu’à l’aller, ça monte dur !

Un soirée à Florence

Arrivés à Pise avec 2 heures de retard (18h au lieu de 16h), nous galérons un peu à trouver notre loueur de voiture. Nous prenons la navette devant l’aéroport pour nous rendre au pôle des loueurs mais le nôtre, Centauro, n’y est pas. On demande… personne ne sait où est Centauro. Nous repartons, à pied cette fois, vers l’aéroport et là nous voyons un fourgon aux couleurs de Centauro dont les locaux se trouvent en fait à côté de l’hôtel Galilée à quelques kilomètres de l’aéroport.

On attend une éternité pour avoir enfin notre voiture et partir vers Florence. On voulait une Fiat 500 mais c’est au volant d’une C3 que nous prenons la route. Une heure plus tard, on arrive au parking que j’avais repéré. L’accès au centre de Florence, comme beaucoup de villes en Italie, est limité aux voitures autorisées. Ce parking, à côté de la gare, est juste à la limite de la zone à trafic limité et à 10 minutes à pied de notre hôtel. Un peu cher (20 € / 24 h) mais c’est l’un des moins onéreux !

Notre hôtel, Résidence la Contessina, est très bien. On est au calme car il ne donne pas directement sur la rue, on est à 10 minutes de la cathédrale, et il y a plein de restaurants dans le quartier. Ca tombe bien car il est 20h et on a faim ! Après un bon repas (pâtes, lasagnes, steak à la Florentine), nous allons jusqu’à la piazza del duomo pour voir les monuments emblématiques de Florence et gouter à la chaude ambiance nocturne.

La cathédrale et son immense dôme, le campanile et le baptistère se dévoilent au bout d’une petite rue. Tous ces monuments faits de marbre blanc, rose et vert sont somptueux. La cathédrale du 12e siècle est l’une des plus grandes églises d’Europe. On se contente de l’observer de l’extérieur, à cette heure-ci elle est fermée de toute façon. J’ai réservé des billets en ligne pour visiter tous les monuments de la piazza del duomo à partir de demain (le billet est valable 3 jours). Nous aurons accès au dôme, au Campanile (le clocher), au baptistère, à la cathédrale, à la crypte et au musée.

Puerto de la Cruz, La Laguna, La Orotava

La météo annonce de la pluie… pas de randonnée donc aujourd’hui. On part visiter les charmantes villes de Tenerife.

Puerto de la Cruz

A priori, rien d’exceptionnel ni incontournable à Puerto de la Cruz mais comme on loge dans le coin, ce serait dommage de ne pas aller y faire un tour. Il faut toujours faire attention au dénivelé par ici ; j’avais repéré le parking gratuit du parc Taoro, à proximité du centre… certes il n’est pas loin à vol d’oiseau, pourtant il est tellement perché haut que ce ne sont pas des rues mais des escaliers qui permettent de rejoindre le centre-ville. A l’aller ça va, ça descend, mais au retour ça fait mal !

Dans cette station balnéaire la plus ancienne de Tenerife, quelques maisons colorées valent le coup d’œil, tout comme le mini port dans le quartier des pêcheurs et la plage.

Il y aurait encore beaucoup à voir : le Lago Martianez conçu par Manrique, le jardin d’acclimatation, le castillo San Felipe, les plages à l’ouest de la ville… mais on préfère garder du temps pour visiter La Laguna qui, d’après tous les guides touristiques, semble être LA ville historique à voir à Tenerife.

San Cristobal de La Laguna

Communément appelée La Laguna, cette ville fut autrefois la capitale de Tenerife avant d’être détrônée par Santa Cruz. Déclaré Patrimoine mondial par l’UNESCO, son centre historique compte de nombreux palais et édifices de style colonial de toute beauté, à l’extérieur comme à l’intérieur. Les façades sculptées, les patios, les balcons en bois, les couleurs… l’ensemble est harmonieux et somptueux. D’ailleurs, le plan des rues de La Laguna a servi de modèle à plusieurs capitales d’Amérique du sud comme La Havane, Carthagène ou Lima.

Dans la calle San Augustin, on s’attarde devant la Casa Montanes, la Casa Salazar, la Fondation Cristino de Vera et le musée d’art et d’histoire qui présentent de jolies façades et des patios verdoyants ornés de belles boiseries.

Tout le centre historique déborde de charme. Ce n’est pas une ville « carte postale » pensée uniquement pour le tourisme, d’ailleurs il y a peu de boutiques dédiées aux touristes. Les étudiants de l’université et les habitants sont nombreux à se promener à l’heure de la pause déjeuner, les terrasses sont pleines, la ville est très vivante. On a bien aimé La Laguna !

Une bonne adresse pour manger : Taberna Santo Domingo

La Orotava

Des édifices du 17e siècle, des balcons en bois, de la pierre de lave, des rues pavées, quelques palmiers, des enduits colorés sur les maisons, et voilà de quoi faire encore une jolie petite ville.

Voyage en Croatie : le bilan

Ce voyage avec la famille au complet a été une vraie bouffée d’oxygène en cette période morose (note à toi, voyageur du futur : si tu ne vois pas de quoi je parle, tape Covid-19 dans ton moteur de recherche !).

Ce qu’on a aimé lors de nos vacances en Croatie

En 10 jours, nous nous sommes concentrés sur les incontournables :

  • Dubrovnik : essentiellement la vieille ville puisque nous n’avions que 2 jours pleins sur place. L’idéal est de flâner dans les ruelles pour découvrir tous les monuments, les jolies maisons, les passages, les escaliers… puis de prendre de la hauteur en faisant le tour des remparts. Cette visite est chère mais les points de vue sont vraiment exceptionnels.
  • Split : une ville hors du commun, étonnante, éclectique, pleine de charme. La vieille ville toute entière est un monument ! Le petit plus est de monter dans le clocher dans la majestueuse cathédrale pour une vue sur le dédale de rues et de toits.
  • Le Parc national des lacs de Plitvice : des cascades et des lacs, il y en a dans le monde entier. Les chutes d’eau de Plitvice ne sont ni les plus hautes, ni les plus impressionnantes, ni même les plus belles si on les considère individuellement. Ce qui fait leur singularité, ce qui les rend uniques, c’est leur nombre et leur diversité. C’est aussi la couleur de l’eau et des forêts. Ma-gni-fique !
  • Le Parc national de Krka : Krka ne se résume pas au chutes de Skradinski Buk que l’on voit partout en photo. Le parc est très étendu le long de la rivière Krka et cela vaut le coup de commencer la visite par le nord pour découvrir de nombreuses chutes d’eau, des vestiges de forteresses, le monastère orthodoxe de Krka, les chutes et la grotte de Roski slap, l’île de Visovac et son monastère, le village de Skradin et enfin les magnifiques cascades de Skradinski. En faisant la visite dans ce sens, on termine par le plus beau aux heures où le soleil donne de belles couleurs à la nature environnante.

Les hébergements de vacances en Croatie

Les hôtels sont relativement onéreux en Croatie. Nous avons privilégié la location d’appartements.

Nous avons réservé les hébergements sur Airbnb et Booking.