Les habitations troglodytiques de Mesa Verde
Attention, c’est la minute culturelle du voyage !
L’Unesco a inscrit Mesa Verde au patrimoine mondial de l’Humanité en 1978, soit près d’un siècle après qu’un rancher ait révélé l’existence des habitations. C’est l’un des rares ensembles persistants de la culture amérindienne. Les indiens y ont d’abord vécu en surface, c’est-à-dire au sommet du plateau, puis ont élu domicile dans les alcôves creusées naturellement dans la roche, entre le VIIème et le XIVème siècle. Pour l’instant, les recherches scientifiques n’ont pas encore su établir la raison de ce « déménagement » : pour des raisons climatiques, pour échapper à une menace, pour trouver des sources d’eau…? Toujours est-il qu’ils ont construit de véritables villages dans la moindre alcôve du secteur. On en dénombre 600. Mais à peine avaient-ils terminé de construire qu’ils ont quitté subitement les lieux ; et là encore, les scientifiques ne savent pas précisément pourquoi : une sécheresse persistante (24 ans de sécheresse !), un accroissement trop rapide de la population…?
Et le climat, parlons-en ! A 2135 mètres d’altitude, on s’attendait à trouver un peu de fraîcheur après 5 jours de canicule à Moab… Mais non ! On a eu super chaud et on a pris des coups de soleil 🙁
Allez, rien que pour vous, un aperçu du parc de Mesa Verde :
Sur les 3 premières photos on voit Spruce Tree House, l’une des mieux conservées du parc. La visite est en accès libre donc il y a beaucoup de monde.
Sur la 4ème photo c’est Square Tower House.
Sur les suivantes c’est Cliff Palace, la plus grande maison troglo du parc, que nous avons visitée avec un ranger. On y a dénombré 150 pièces et on sait que 100 à 120 personnes y vivaient. Le travail de restauration est remarquable.
En fin d’après-midi, on a rejoint Cortez, ville assez morne et banale qui ne donne pas forcément envie de s’arrêter mais bon… faut bien dormir quelque part. On a quand même trouvé un endroit pour se requinquer : El Burro Pancho, un resto mexicain où on a très bien mangé… et bu une Margarita excellente mais énorme !!! Comme d’habitude aux USA, il y avait la dose de glaçons mais ils n’ont pas lésiné sur la tequila non plus ! Le patron est très agréable et a fait l’effort de nous parler un peu français (de vraies phrases complètes, pas simplement « bonjour, merci, au revoir » comme la majorité des américains).
Bilan : Mesa Verde a été un coup de cœur pour moi. C’est un endroit plein de mystères où chacun peut imaginer la façon dont y vivaient les indiens, dans des conditions climatiques plutôt rudes (très chaud et sec l’été, neige et froid l’hiver). Le musée est bien fait, notamment les mini scènes qui représentent l’évolution de l’habitat dans ce secteur.
Cependant, quand on a visité deux habitations, ça suffit ! Après ça devient vite rengaine.
Sympa tous les paysages de votre périple. Le coca avait l’air aussi énorme que les margaritas…
Impressionnants ces villages !!
comme les margaritas d’ailleurs ;-))