Une journée à Florence, capitale de la Toscane

Notre objectif ce matin est de s’imprégner de l’ambiance de la ville en déambulant plus ou moins au hasard. Nous passons par le marché central et son « souk » où les vendeurs de cuirs en tous genres s’égrènent les uns après les autres.

On a quand même quelques repères et passages obligés comme la piazza della signoria où trône la fontaine de Neptune devant le Palazzo vecchio. Ce palais du 13e siècle abrite l’hôtel de ville et un musée.

Sur le côté du Palazzo vecchio, on trouve la Loggia dei Lanzi (musée de sculptures en plein air) et la Gallerie degli Uffizi qui est jalonnée de statues d’illustres italiens. Elle débouche sur un belvédère face à l’Arno d’où l’on peut voir le fameux Ponte vecchio. Ce pont médiéval bordé de boutiques est le symbole de Florence.

Passé le Ponte vecchio, on se lance dans une longue marche jusqu’à la piazzale Michelangelo, une esplanade qui offre un point de vue panoramique sur toute la vieille ville et les remparts.

La montée en plein soleil et les quelques kilomètres déjà parcourus dans les rues de Florence nous ont ouvert l’appétit. Nous repassons sur l’Arno par le Ponte alle Grazie et nous attablons chez New Bridge pizza où nous dévorons une excellente… pizza !

On savoure notre pizza tout autant que nos bières fraiches car il fait super chaud et on sait que l’après-midi ne va pas être de tout repos. Nous avons rendez-vous en tout début d’après-midi pour visiter le Dôme de Brunelleschi (la visite doit impérativement se faire entre 14h15 et 15h, heure pour laquelle nous avons réservé). Nous prenons place dans la file et on commence à monter.

Après les premières volées d’escaliers, on arrive à la base de la coupole, à l’intérieur de la cathédrale. Une coursive étroite en fait tout le tour et permet d’admirer les peintures du plafond. A partir de là, les escaliers se font plus étroits et suivent la courbe de la coupole.

Ca y est, nous avons vaincu les 463 marches et atteignons enfin le sommet du Duomo. Cette ascension n’est vraiment pas à conseiller aux personnes cardiaques ou souffrant de vertige ! On en a vu plusieurs se sentir mal.

On a une vue superbe sur les toits de Florence, le campanile, le Palazzo vecchio et la Basilique Santa Croce, entre autres.

La fatigue commence à se faire sentir et on a vraiment très très chaud, alors on fait une pause à l’hôtel avant de reprendre nos visites. En fin d’après-midi, on s’attaque à l’ascension du campanile. 414 marches, 84 mètres de haut ! Vous me direz « mais pourquoi monter dans le Duomo puis dans le campanile alors qu’ils ne sont distants que de quelques dizaines de mètres ? ». La vue sur Florence n’est pas très différente, en effet. Mais depuis le campanile on voit le baptistère et on a aussi une superbe vue sur la cathédrale et le Duomo.

La journée a été sportive ! On a parcouru plus de 18 km à pied et monté l’équivalent de 86 étages ! On a bien mérité un petit apéro dans le quartier animé de Santo Spirito.

Un soirée à Florence

Arrivés à Pise avec 2 heures de retard (18h au lieu de 16h), nous galérons un peu à trouver notre loueur de voiture. Nous prenons la navette devant l’aéroport pour nous rendre au pôle des loueurs mais le nôtre, Centauro, n’y est pas. On demande… personne ne sait où est Centauro. Nous repartons, à pied cette fois, vers l’aéroport et là nous voyons un fourgon aux couleurs de Centauro dont les locaux se trouvent en fait à côté de l’hôtel Galilée à quelques kilomètres de l’aéroport.

On attend une éternité pour avoir enfin notre voiture et partir vers Florence. On voulait une Fiat 500 mais c’est au volant d’une C3 que nous prenons la route. Une heure plus tard, on arrive au parking que j’avais repéré. L’accès au centre de Florence, comme beaucoup de villes en Italie, est limité aux voitures autorisées. Ce parking, à côté de la gare, est juste à la limite de la zone à trafic limité et à 10 minutes à pied de notre hôtel. Un peu cher (20 € / 24 h) mais c’est l’un des moins onéreux !

Notre hôtel, Résidence la Contessina, est très bien. On est au calme car il ne donne pas directement sur la rue, on est à 10 minutes de la cathédrale, et il y a plein de restaurants dans le quartier. Ca tombe bien car il est 20h et on a faim ! Après un bon repas (pâtes, lasagnes, steak à la Florentine), nous allons jusqu’à la piazza del duomo pour voir les monuments emblématiques de Florence et gouter à la chaude ambiance nocturne.

La cathédrale et son immense dôme, le campanile et le baptistère se dévoilent au bout d’une petite rue. Tous ces monuments faits de marbre blanc, rose et vert sont somptueux. La cathédrale du 12e siècle est l’une des plus grandes églises d’Europe. On se contente de l’observer de l’extérieur, à cette heure-ci elle est fermée de toute façon. J’ai réservé des billets en ligne pour visiter tous les monuments de la piazza del duomo à partir de demain (le billet est valable 3 jours). Nous aurons accès au dôme, au Campanile (le clocher), au baptistère, à la cathédrale, à la crypte et au musée.

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Randonnées à Madère

Randonnée célèbre et incontournable : La Ponta Sao Lourenço

Le seul endroit aride sur l’île principale de Madère. Tout le reste de l’île est vert, glougloutant, dégoulinant d’eau et de végétation mais pas la pointe Saint-Laurent. Je m’étais dit que ce serait une bonne petite rando pour une mise en jambe après des mois d’inactivité sportive… eh bien on en a bavé un peu car ce n’est pas si plat que ça paraît (une constante à Madère!) et c’est en plein soleil. Pas un arbre, ou presque, sur toute la presqu’île.

Les paysages sont superbes et même s’il y a très peu de végétation, on a une belle palette de couleurs entre les bleus de l’océan et les variation rouges, jaunes et noires des roches volcaniques. Le parking situé au départ de la rando est assez grand. Il faut apporter de l’eau car, à part la Casa do Sardinha et un food truck sur le parking en saison, il n’y a rien et il fait très chaud sur cette presqu’île exposée au soleil.

En allant jusqu’au bout, au sommet du mont Furado, compter 8 km aller-retour en 4 heures pauses comprises, avec 380 mètres de dénivelé cumulé.

Une randonnée sur les sommets de Madère : Du Pico Arieiro au Pico Ruivo

Wahouuuu !!! La randonnée qui part du Pico Arieiro nous a impressionnés. On a l’impression d’être un oiseau quand on est là-haut, surplombant la mer de nuages avec tous les sommets de l’île en point de mire et une vue plongeante sur la vallée quand les nuages se déchirent. A chaque virage, à chaque promontoire, le chemin offre des vues spectaculaires.

Ce n’est pas une randonnée facile. Le guide Rother la classe même très difficile. Le chemin ne fait que monter et descendre, puis remonter… c’est assez physique. La plus grande difficulté pour nous a été de franchir les passages étroits avec le vide de chaque côté. Le point de départ se situe au niveau du radar fixé au sommet du Pico Arieiro. Le parking ne suffit pas à accueillir toutes les voitures et, en arrivant après 10h en été, il faut parfois se garer comme on peut le long de la route.

Le gros avantage, c’est que même sans faire la rando toute entière, on peut aller jusqu’au mirador do Ninho da Manta pour avoir déjà de jolies vues. Cela représente une trentaine de minutes aller-retour depuis le Pico Arieiro. Mais si on est en super forme, on peut aussi prolonger la randonnée au-delà du Pico Ruivo et rejoindre Achada do Teixeira. Arrivé là, il faut avoir prévu un taxi ou une voiture pour revenir au parking du Pico Arieiro. On peut aussi, comme nous l’avons fait un autre jour, atteindre le sommet du Pico Ruivo en partant d’Achada do Teixeira (voir plus bas dans l’article).

La rando en entier : 11,5 km – 1200 mètres de dénivelé

Une randonnée de levada incontournable : La levada do Caldeirao verde

Ce qui est bien à Madère, c’est qu’il y a des randonnées pour tous les niveaux. Celle du Caldeirao verde fait un peu plus de 13 km aller-retour et elle est quasiment à plat. Facile ! Oui mais non, elle n’est pas si facile car elle longe des précipices vertigineux. Parfois le chemin est très étroit puisqu’il s’agit en fait du rebord de la levada, soit une trentaine de centimètres seulement.

La rando commence au parking du parc forestier das Queimadas. Il ne coûte que 2,5 € la journée.

Le chemin est large au début, puis il se rétrécit. La végétation est tellement exubérante qu’on se croirait dans la jungle, c’est très dépaysant et… très humide ! Le chemin passe dans des tunnels, laisse entrevoir la côte nord et la mer, longe des parois abruptes et aboutit à une cascade. L’accès y est interdit depuis peu suite à des éboulements mais on peut s’en approcher un peu. D’ici, il est possible de continuer vers le Caldeirao do inferno (5 km de plus).

Cette randonnée est classée rouge (moyennement difficile) par le Rother. Je dirais qu’elle est plutôt facile si on est ni sujet au vertige ni claustrophobe. Dans la famille on a les deux ! Il faut faire attention à sa tête dans les tunnels bas de plafond et regarder ses pieds en même temps car il peut y avoir de grosses flaques. Le mieux est d’apporter une lampe frontale ou de poche car les torches des téléphones portables ne sont pas forcément suffisantes.

Randonnée à Lombada da Ponta do sol (levada Nova et levada do moinho)

En feuilletant le guide Rother, la description de cette rando m’a plu : charmant circuit sur deux levadas à travers la vallée de la Ribeira da Ponta do Sol. Le seul doute portait sur le risque de vertige. Le Rother classe cette randonnée en noir (difficile) en partie à cause de passages vertigineux. A Lombada da Ponta do Sol, il faut repérer la chapelle et l’imposant manoir rose à côté. On se gare dans la rue car le parking est tout petit.

L’environnement est beaucoup moins sauvage que sur d’autres levadas. Ici la vallée est cultivée et les habitations ne sont pas loin. L’attrait réside dans la cascade derrière laquelle on passe sur la levada nova, le tunnel à traverser, puis dans la cascade située tout au bout de la levada do moinho et aussi dans les cultures en terrasses (les poïos) que l’on voit sur le flanc des montagnes et qui sont irriguées par l’eau conduite par les levadas.

Il est préférable de commencer, comme nous l’avons fait, par la levada nova. Il y a une courte montée un peu raide au début mais ensuite on marche à plat, puis le chemin descend le long de la levada do moinho.

Randonnée de 9 km avec seulement 110 mètres de dénivelé et un tunnel de 200 mètres.

Levada do alecrim et lagoa do vento

Dans ce secteur, beaucoup vous diront que le « must do » est la randonnée des 25 fontes ou 25 sources. Le Rother la classe d’ailleurs dans son Top 15 des randonnées à Madère. D’après nous, la cascade do Risco vaut le coup mais ne poursuivez vers les 25 fontes que hors saison (quand il y a de l’eau et pas trop de monde).

Nous avons largement préféré la combinaison de la levada do alecrim et du lagoa do vento. Fréquentée aussi, comme toutes les randos du plateau de Rabaçal, mais l’affluence se réduit sur le chemin escarpé du lagoa do vento. Et puis la cascade qui donne naissance à la levada do alecrim est bien jolie. Certes, l’été n’est pas la saison idéale pour apprécier les cascades dont le débit est forcément réduit, mais au moins celle-ci est bien alimentée et le cadre est très beau.

Le lagoa do vento est un petit lac formé par une chute d’eau au pied de hautes falaises. C’est moins encaissé que la cascade do risco mais chouette quand même. Le chemin d’accès est escarpé, composé de nombreux escaliers taillés dans la roche ou composés de rondins de bois. Peu de monde vient jusqu’ici. C’est ombragé, paisible et ma foi très joli.

Pour retourner au parking, soit il faut remonter le chemin vers la levada do alecrim (600 mètres d’escaliers à remonter) soit continuer pour rejoindre la route goudronnée qui mène au départ des 25 fontes (plus long mais sans escaliers).

Le Pico Ruivo depuis Achada do Teixeira

Pour ceux qui souffrent de vertige ou de flemmingite aiguë et qui ne voudraient pas faire la rando à partir du Pico Arieiro pour rejoindre le Pico Ruivo, c’est cette randonnée qu’il faut faire. Comparativement aux 1200 mètres de dénivelé du chemin partant du Pico Arieiro, les 270 mètres à affronter ici (sur 2,8 km aller) sont de la rigolade. Il n’y a que dans les derniers 500 mètres, à partir du refuge Casa do Abrigo, que ça grimpe un peu plus fort mais ça se fait tranquillement.

Les paysages de montagne sont somptueux, du côté des sommets comme du côté du versant nord qui descend vers Santana. D’ailleurs, quand il n’y a pas de nuages, la vue porte jusqu’à l’océan

  • Je récapitule les alternatives possibles pour aller au sommet du Pico Ruivo :
  • La rando en aller-retour depuis le parking d’Achada do Teixeira, nommée Vereda do Pico Ruivo (balisage PR 1.2) : 5,6 km
  • La rando au départ de l’un ou l’autre parking (Pico Arieiro ou Achada do Teixeira), avec retour en taxi à votre voiture. Dans ce cas on enchaîne l’itinéraire PR 1 avec l’itinéraire PR 1.2, ou inversement, en aller simple pour un total de 9,2 km.