Le casting du Roi Lion

Ne voulant pas arriver pas trop tard dans le parc d’Etosha, nous avions dit hier soir aux enfants de mettre le réveil. Sauf que Léo a oublié que son téléphone ne s’est pas mis à l’heure namibienne (juste 1h de décalage). Il sonne donc à 6h au lieu de 7h ! Pas vexés pour autant, ils disent avoir apprécié de voir le soleil se lever et ont trouvé ça « trop beau »… Nos ados lève-tard découvrent le monde !

Bon, en réalité, vous aurez constaté que le casting a déjà commencé. On a déjà trouvé Timon à Rostock Ritz, par exemple. Mais c’est au parc national d’Etosha que se déploie le tapis rouge et qu’on trouve toutes les stars. Celui qu’on espère encore plus que les autres, c’est le roi des animaux, j’ai nommé le lion. Il y en a dans le Damaraland mais ils sont difficiles à trouver. A Etosha, ce n’est pas gagné d’avance d’en voir mais on augmente nos chances.

Après un arrêt techniques (courses et plein d’essence) à Outjo, nous entrons au sud d’Etosha vers 11h. Le point d’eau d’Ombika se situe juste après l’entrée, c’est par celui-ci que nous commençons. Un troupeau de zèbres se balade, mélangé à des antilopes et des girafes. Puis deux autruches se pointent avec, entre elles deux, une quinzaine d’autruchons. Ils sont trop chou en file indienne entre maman et papa !

Nous pique-niquons au point d’eau d’Okaukuejo et là, ce sont trois gros éléphants qui se désaltèrent parmi des zèbres et des oryx qui se baignent. C’est top !

On continue vers Nebrowni. Il y a beaucoup de voitures… c’est signe qu’un gros animal est présent au point d’eau. Ah ben oui, on a trouvé la maman de Simba, à moins que ça ne soit Nala, sa copine ! Une lionne se prélasse et tous les autres animaux sont en alerte, à distance respectable du prédateur. Personne ne bouge. Personne n’ose mettre une patte dans l’eau. Le silence règne. Au moindre battement de cil de la lionne, les autres animaux reculent d’un mètre et se pétrifient ! Malheureusement pour nous, elle ne montre que son dos et ne semble pas vouloir bouger. Ça dort beaucoup un lion !

On continue donc vers Olifantsbad où nous trouvons… un troupeau d’une quinzaine d’éléphants prenant un bain, comme le nom du point d’eau l’indique de façon non fortuite. On ne le voit pas tout de suite car il est complètement immergé à notre arrivée, mais il y a un petit avec eux.

Après leur bain, ils passent juste devant notre voiture avant de disparaître dans la savane. On est aux anges !

Deux véhicules de touristes arrivent à ce moment-là et nous demandent ce qu’il y avait à voir. En deux minutes, le point d’eau s’est vidé de son intérêt. Il est désormais désert. A Etosha, comme ailleurs, il faut réunir plusieurs paramètres pour provoquer la chance de voir des animaux : ouvrir grands les yeux, guetter les signes de la nature (vol de vautours, branchages qui craquent, chacals qui rodent…), repérer des traces de pas ou des crottes fraiches, lire les recueils dans les camps et lodges du parc… et malgré cela, il n’est pas simple d’être là où il faut quand il faut ! Nous en ferons plusieurs fois l’expérience.

A Rietfontein, il y a encore des éléphants un peu excités qui s’aspergent de poussière et un beau rhinocéros noir, tout calme dans son coin.

Juste sur le bord de la piste, monsieur autruche (plumage noir = monsieur ; plumage gris = madame) prend la pause.

Avec la tête :

Sans la tête :

On s’installe pour deux nuits dans un chalet à Halali. Après le dîner, nous allons au point d’eau du lodge qui est éclairé toute la nuit. On y reste environ 1h30 et on voit, dans l’ordre d’apparition : 8 éléphants, 5 rhinos, 2 chacals, 2 hyènes tachetées, encore 2 autres rhinos (une maman et un jeune). C’est top top top !!!

Les photos sont un peu floues mais juste pour vous montrer ce que donne le point d’eau éclairé.

Ces deux-là sont restés face à face pendant au moins 15 minutes en grognant et reniflant bruyamment. Le mâle proche du point d’eau refusant que l’autre vienne boire son eau !

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