Trogir

Nous quittons notre douillet chalet de Plitvicka sous un ciel gris et seulement 11°. En roulant vers le sud, les degrés remontent jusqu’à atteindre 25° à Trogir où nous arrivons pour déjeuner.

Coincée entre le continent et l’île de Ciovo, l’île sur laquelle est bâtie la vieille ville de Trogir fait comme un trait d’union entre la terre et la mer. Ses rues et monuments sont un vrai livre d’Histoire : des grecs aux vénitiens, en passant par les romains et les byzantins, chaque empire a participé à l’embellissement de cette petite ville.

Sur seulement 1 km², on y découvre une dizaine d’églises, une cathédrale, des palais et demeures de style Renaissance et Baroque, des fortifications percées de portes qui s’ouvrent sur un dédale de ruelles étroites pleines de charme, et même un château fort.

Avec autant d’atouts, la ville historique de Trogir est bien évidement inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

De l’autre côté du pont, on accède à l’île de Ciovo. C’est là qu’on mettait les lépreux lors des épidémies… depuis, les résidences de tourisme ont poussé comme des champignons et maintenant l’île est principalement peuplée de touristes ! D’ici, on a une belle vue dégagée sur la vieille ville de Trogir et sur la promenade du front de mer. Les nuages d’orage au fond font ressortir les couleurs chaudes des pierres.

De retour dans la vieille ville, nous passons devant la petite église Saint-Jean-Baptiste, puis l’hôtel de ville avec sa tour de l’horloge et son porche au plafond à caissons coloré.

La cathédrale Saint-Laurent, bâtie au XVIIIe siècle, fait face au palais Cippiko, à l’architecture vénitienne typique du XVe. Les styles comme les époques se mêlent et cohabitent harmonieusement.

De Trogir, il nous reste 40 minutes de route pour rejoindre notre nouvel et dernier appartement des vacances, à Split. Il se situe au pied de la colline Marjan, au-dessus d’une plage et à 15 minutes à pied de la vieille ville.

Première balade à Split

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