En dehors du palais de Doclétien, Split a encore d’autres atouts.
Notre appartement étant situé à 1,5 km à l’ouest de la vieille ville, nous avons eu l’occasion d’arpenter plusieurs fois la longue promenade le long du port, qui offre de belles vues sur la ville et permet de faire son marché parmi les yachts à louer 😉
De nuit c’est super beau.
Bizarrement, juste en face des yachts et bars branchés, un bâtiment immense est à l’abandon alors qu’un autre, tout moderne, est en construction à côté. C’est surprenant que cette verrue ne soit pas détruite, ça fait tache au milieu du reste.
En longeant les quais, on arrive face à l’immense place de la République (Trg Republike). Elle a un petit côté vénitien avec ses arcades et ses couleurs chaudes. D’ailleurs elle a été pensée pour ressembler à la place Saint-Marc de Venise. Elle forme un U ouvert au sud sur le port et la mer Adriatique.
À partir de la place de la République, on commence à longer le palais de Doclétien, caché derrière les bars et restaurants du front de mer.
À l’est des remparts, il y a un marché qui se tient tous les jours. Je voulais y acheter de l’huile d’olive mais il faut avoir confiance car elle est vendue dans des bouteilles recyclées. Comment être sûr que ce n’est pas de l’huile de supermarché ? D’ailleurs un monsieur a voulu m’en faire goûter ; son huile était dans des bouteilles carrées comme l’huile Carapelli mais sans étiquette. Et quand il l’a ouverte, j’ai entendu le bruit caractéristique d’un bouchon qui n’a jamais été ouvert… Dans le doute je n’ai rien acheté.
De notre appartement, en partant vers l’ouest, on longe la colline Marjan. Elle est interdite aux voitures et nous n’avons pas trouvé le courage de monter au sommet à pied.
Nous nous contentons d’aller à l’une des plages situées à la base de la colline Marjan : Kasjuni beach. Il faut aimer être proche de ses voisins ! Et comme partout en Croatie, il ne faut pas avoir les pieds sensibles ou alors il faut être équipé de chaussures de plage car ce sont des galets.