Seattle, la cité émeraude

Nous sommes arrivés hier à 20h30 Pacific time, soit 5h30 heure française. Un peu fatigués mais pas autant qu’on s’y attendait. Le temps de récupérer les valises et la voiture, nous sommes arrivés à l’hôtel vers 22h et tous les restos étaient fermés, même le Mac Do, au grand damne d’Axel qui avait une grosse faim. La pizza avalée vite fait à l’aéroport de Reykjavik est déjà loin et on aurait bien mangé quelque chose. Je ne sais pas si c’est propre à l’état de Washington mais tous les restaurants ferment à 20h. C’est super tôt ! Trop tôt !


Les garçons ont bien dormi mais Laurent et moi nous sommes réveillés à peu près toutes les deux heures. À 7 h, nos estomacs crient famine et on fait honneur au buffet du petit-déjeuner.

Pour ce premier jour, nous partons visiter Seattle. À la base, je n’avais pas prévu d’y aller. Ce que j’avais pu voir et lire sur cette ville ne m’enthousiasmait pas trop, mais on aurait pu regretter de passer si près sans y jeter un œil. J’ai alors revu un peu le programme pour y consacrer une journée.

Une journée à Seattle

C’est la plus grande ville du nord-ouest des États Unis et pourtant le centre-ville ne paraît pas si grand. C’est très vert, les rues sont toutes arborées, d’où son surnom de cité émeraude. Son autre surnom est « rainy city », ce qui explique aussi que tout est si vert. On se gare dans un parking sous la tour du siège d’Amazon. À la sortie, on tombe sur les Amazon Spheres.

Ils sont sympas chez Amazon, ils offrent des bananes !

On descend vers le Puget Sound, le bras de mer qui borde la ville. Le Pike market, le grand marché de Seattle, se tient un peu en surplomb. On y trouve absolument de tout, à des prix pas toujours raisonnables. Les cerises à 10$ le gobelet… gloups ! Les poissonniers font le show en lançant les poissons du banc vers la caisse.

Bon, c’est juste un marché mais c’est plutôt agréable et amusant. Juste en-dessous se trouve une rue dont toute une portion est recouverte de chewing-gums usagés, et donc logiquement surnommée « the gum wall ». Une vague odeur sucrée flotte dans l’air. Je crois que cette « tradition » de coller son chewing-gum sur le mur a commencé à cause du théâtre qui s’y trouve car les gens se débarrassaient de leur chewing-gum avant d’entrer. Depuis c’est devenu un rituel. C’est assez dégoûtant mais original !

De là, on descend un escalier qui nous mène aux piers sur le front de mer. Ces avancées en bois sur la mer sont occupées par l’aquarium de Seattle, la grande roue, des stands de jeux et boutiques. Les bâtiments sont jolis et le style « faux vieux » n’est pas désagréable mais il n’y a rien de bien intéressant et les abords sont en travaux donc on ne fait que passer.

On se dirige ensuite vers le quartier de Pionneer square et pour cela, il faut remonter plusieurs rue bien pentues. Par endroits, Seattle a des airs de San Francisco avec ces côtes qui forgent les mollets ! Pionneer square est le quartier le plus ancien de la ville et abrite même le restaurant le plus vieux, datant de 1890 (la façade peu reluisante n’invite pas vraiment à y entrer !). Les bâtiments sont jolis mais l’ambiance est morne et même assez glauque car le quartier est plus fréquenté par les SDF et les junkies que par les touristes. C’est dommage car ça pourrait être très mignon.

On cherche désespérément les rues commerçantes pour faire quelques boutiques… en vain. Il y a des restaurants, des banques, les incontournables Saks et Macy’s mais c’est tout. Pour le déjeuner, on s’arrête au Shake Shack. 60$ pour 4 petits burgers et 4 boissons, on voit que l’inflation est passée par là.

On va enfin voir de plus près la fameuse Space Needle, la tour emblématique de Seattle construite pour l’exposition universelle de 1962. Puis on reprend la voiture pour monter au Kerry Park d’où on a une belle vue sur toute la ville, même si les nuages peinent à se dissiper.

La fin de l’après-midi est consacrée aux boutiques dans un énorme centre commercial et dans un centre d’outlets. En voyant ces zones commerciales, on comprend que c’est ici que les gens font leur shopping et pas dans le centre-ville. Les garçons trouvent leur bonheur chez American Eagle, leur nouvelle marque préférée !

On va dîner au restaurant mexicain en face de l’hôtel. Le serveur est fan d’André-Pierre Gignac, il nous montre même une photo de lui avec le footballeur. Il est tout fier de sa photo et il est ravi d’avoir servi des français comme son idole. C’est marrant.

Comme on est obligés de manger tôt, on se couche à 21h30 ! Demain, direction la péninsule Olympique, à l’extrême ouest du pays. La Bretagne américaine en quelques sortes… du point de vue de la géographie comme de la météo 😁

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