Playa del Papagayo et los Charcones

Vamos a la playa !

A l’extrême sud de Lanzarote, se trouve la station balnéaire de Playa Blanca et tout un chapelet de plages au sable blond. On aurait pu aller à Papagayo en voiture par une piste un peu cabossée mais on choisit plutôt de se garer à côté de l’hôtel Sandos Papagayo beach d’où part un sentier pédestre qui longe les plages jusqu’à la pointe Papagayo. Le chemin descend d’abord sur playa Mujeres.

En remontant la falaise, on aperçoit une mini plage où cohabitent textiles et nudistes. Au loin, on devine les reliefs de l’île de Fuerteventura à 13 km des côtes de Lanzarote. On arrive ensuite à la playa del Pozo, puis à la playa de la Cera.

Et enfin la fameuse Playa del Papagayo, qui est bondée de monde alors que les autres sont quasiment désertes. Dur d’être célèbre ! Cette pauvre plage est obligée d’endurer tous ces corps tout blancs (ou rouges) alors que ses voisines sont plutôt tranquilles.

Quoi qu’il en soit, ces plages sont magnifiques et l’eau donne vraiment envie d’y plonger. On est trop frileux pour s’y baigner… la mer n’est qu’à 18 ou 19° en février mais quelques courageux n’hésitent pas.

Pour déjeuner, on traverse toute la station de Playa Blanca qui est très étendue. Le Chiringuito Tropical offre un cadre très plaisant mais je crois qu’ils servent les pires hamburgers que nous ayons mangé !

Los Charcones

Notre objectif de l’après-midi est d’aller voir les piscines naturelles formées par les coulées de lave. Pour cela, le repère est un hôtel abandonné, commencé mais jamais terminé. Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer la présence de cette verrue visible à des kilomètres à la ronde : désengagement de l’un des associés, absence de permis de construire, mauvais endroit pour implanter un hôtel avec un golf (tu m’étonnes !)… En tout cas, certains ont profité de l’opportunité en squattant les chambres et en y installant même des portes et volets.

Une piste caillouteuse mène à cet hôtel Atlante del sol. Normalement nous n’avons pas l’autorisation de rouler sur ce genre de piste avec la voiture de location mais en roulant doucement ça passe sans problème. Cela dit, on préfère s’arrêter et se garer une centaine de mètres avant l’hôtel, avant un passage avec de grosses pierres qui risqueraient de cogner le dessous de la voiture.

Attention, la baignade à marée haute est très dangereuse ! Certaines vagues envahissent les piscines et les courants sont très puissants.

Sur la route du retour, nous nous arrêtons aux salines de Janubio, qui sont toujours en activité, puis dans le village tout blanc de Yaiza.

Et nous prenons la route des volcans pour rentrer à Playa Honda.

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