L’impitoyable barranco d’Afur dans le parc d’Anaga

Arrivés hier soir sur les coups de 23h à l’aéroport sud de Tenerife, nous n’avons attendu « que » 45 minutes au comptoir Cicar pour récupérer notre voiture (à Lanzarote, nous y avions passé 3 heures interminables !). C’est donc en Seat Ibiza que nous avons pris la route. Notre location Airbnb étant au nord de l’île, nous n’avions pas envie de faire plus d’1 heure de trajet de nuit donc nous avons réservé un hôtel à Las Caletillas. L’hôtel Catalonia Punta del rey s’est révélé basique mais confortable et plutôt calme, avec un petit-déjeuner buffet très bien achalandé. On n’en demande pas plus pour une nuit !

Aujourd’hui, après quelques courses, nous prenons la direction non pas de notre location mais du Parc rural d’Anaga. Ce parc, situé à la pointe nord-est de l’île de Tenerife, occupe un massif montagneux culminant à plus de 1000 mètres et recouvert d’une dense forêt primaire. De nombreux belvédères sont aménagés pour profiter des vues plongeantes sur les paysages du parc d’Anaga et de la Laguna.

Le barranco d’Afur

Pour ce premier contact avec les paysages de Tenerife, j’ai sélectionné une rando qui semble réunir pas mal d’atouts : flore emblématique des Canaries, belles formations rocheuses, plage sauvage, falaises abruptes, itinéraire plutôt court et sans trop de dénivelé. Sur le papier, la randonnée du barranco d’Afur jusqu’à la plage de Tamadite parait donc idéale pour un premier jour. Les paysages sont en effet splendides sous ce beau ciel azur.

Annoncée de difficulté modérée, longue de 5,5 km pour un dénivelé de 200 mètres, cette randonnée s’avère plus difficile que ce que j’avais imaginé ! Sous 30° et un soleil de plomb, la chaleur renforcée par le caractère encaissé du barranco (barranco = ravin) est accablante et le relief nous donne du fil à retordre. Certains passages sont très raides et donc assez fatigants. Le chemin étant coupé à cause d’un éboulement, une déviation a été créée ; celle-ci oblige à descendre dans le fond du ravin, alors que le chemin initial restait en hauteur. Cette déviation rend donc la rando un poil plus difficile.

Deux conseils en cas de forte chaleur : il faut emporter au moins 1,5 litre d’eau par personne (nous avions 1 litre chacun et nous avons dû nous restreindre un peu) et faire la randonnée le matin à la fraîche ou l’après-midi pour bénéficier de zones d’ombre.

En fin d’après-midi, nous faisons une pause à La Orotava pour boire un coup. C’est qu’on a besoin de se désaltérer et de se mettre à l’ombre après cette rando éprouvante ! Puis à 17h, nous faisons connaissance avec les rues très pentues de Los Realejos où nous avons réservé un appartement dans une jolie maison canarienne du XVIIe siècle.

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