Les villages du nord de Tenerife : Icod de los vinos, Garachico, Masca

Le ciel est bas ce matin. Les nuages sont bien présents et même les sommets sont dans le brouillard. D’après la météo sur aemet.es, pas un coin de l’île ne semble épargné donc on reste sur la côte nord pour visiter les villages.

Icod de los Vinos

Icod de los vinos est surtout connu pour son « Drago milenario », un dragonnier millénaire qui n’aurait finalement « que » 500 ans. Quoi qu’il en soit, ce dragonnier est le plus vieux et le plus grand encore en vie. Cette plante arborescente, que l’on trouve uniquement dans les îles de la Macaronésie (Canaries, Cap Vert, Madère) et un peu au Maroc, est inscrite sur la liste rouge des espèces en danger de disparition.

Un peu plus loin, on trouve un arbre « réparé » (le pauvre devait être fendu en deux) et un autre dragonnier assez impressionnant lui aussi et maintenu par des câbles pour éviter sa chute (le vent souffle fort parfois ici).

Garachico

Notre deuxième étape est Garachico. Qui pourrait croire que ce petit village fut autrefois le port le plus important de Tenerife ?
Recouvert en grande partie par une éruption du Teide en 1706, le village a su renaître de ses cendres. On a bien aimé l’ambiance du cœur historique du village. C’est mignon et la vie semble douce par ici. La Semaine Sainte venant juste de prendre fin, l’église abrite encore les autels des confréries qui sont sortis lors des processions.

Los Gigantes

Tous les restaurants que j’avais repérés dans le secteur sont fermés en début de semaine. On décide alors d’aller jusqu’à Los Gigantes pour manger et pour voir les fameuses falaises géantes qui donnent leur nom à cette ville. En suivant les panneaux, on se retrouve dans le port de Los Gigantes où il est impossible de monter sur la digue. On ne verra donc les falaises que de loin.

Sur le chemin du retour, on tente une incursion sur la route de Masca. Depuis le belvédère, on s’amuse à regarder les voitures se croiser sur cette route étroite et très sinueuse. Force est de constater que certains conducteurs sont vraiment empotés, voire pas doués du tout et sûrement plus habitués aux autoroutes qu’à ces voies montagneuses ! Le plus drôle c’est quand ils croisent un bus 😉

Masca étant dans les nuages, on décide de ne pas descendre jusqu’au village et d’y revenir un jour plus clément. Le jacuzzi sur notre terrasse fera l’affaire pour passer la fin de la journée.

Edit : Voilà la route de Masca quelques jours plus tard, avec moins de nuages.

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