Hier, nous avons quitté Calheta pour se rapprocher de l’aéroport en vue du retour demain.
Après un dernier tour à Funchal, nous allons à l’aéroport pour faire le test PCR d’Axel. Sauf qu’entre le moment où j’ai pris rendez-vous et aujourd’hui, nous avons appris que les conditions d’entrée en France vont changer la veille de notre vol (à partir de dimanche à minuit alors qu’on prend l’avion lundi à 10h50) !!! Désormais il faut un test PCR de moins de 24h au lieu de 72h. Pas de chance… et surtout c’est très court comme délai !
Donc, ayant réussi à reporter le rendez-vous, ce matin on retourne à l’aéroport (qu’on va finir par connaître comme notre poche !) et Axel commence la journée avec un écouvillon dans le nez ! Espérons que ça passe car, pour embarquer ce sera bon, mais à notre arrivée en France, le test aura plus de 24h. On croise les doigts…
Débarrassés de ces contraintes sanitaires, on file prendre le frais en montagne. Dans la famille Morin, on ne reste pas sur un échec ! Il y a 2 semaines, nous n’avions pas pu atteindre le Pico Ruivo à cause de travaux de réfection sur la route d’Achada do Teixeira. Mais comme la route n’est fermée que de 10h à 17h, on comprend qu’elle doit être praticable en dehors des heures de travail des ouvriers. On est dimanche, il n’y a pas d’ouvriers donc on y va ! Et ça passe sans problème.
Pour prendre le frais en revanche, c’est pas gagné ! À Santana, en bord de mer, il fait 21° sous les nuages ; au parking du Pico Ruivo, à 1600 mètres d’altitude, il fait 26° sous le soleil.
Après avoir contourné un sommet, on voit le Pico Ruivo qui domine l’île de Madère de ses 1862 mètres. On voit également les autres sommets, dont le Pico Arieiro juste en face. La randonnée est assez facile car ça monte régulièrement tout du long (270 mètres de dénivelé). Il n’y a que dans les derniers 500 mètres, à partir du refuge Casa do abrigo, que la pente est plus accentuée.
Une fois au sommet du Pico Ruivo, on distingue le chemin parcouru.
On fait le retour par le même chemin, soit 5,6 km aller-retour. Il y a possibilité, sous le refuge, de poursuivre vers le Pico Arieiro, par le chemin que nous avons commencé à faire il y a plusieurs jours en partant du Pico Arieiro. Il faut alors prendre un taxi pour se faire ramener à sa voiture (ou avoir la forme pour revenir à pied !).
Je pense que mes chaussures ont vécu leur dernière rando, la semelle se décolle de plus en plus. Il était temps que les vacances se terminent !
Voilà. Il ne reste plus qu’à attendre les résultats du test covid et à passer une bonne dernière soirée à Machico.
Pour finir les deux dernières bières à l’apéro, on est bien embêtés car il n’y a pas de décapsuleur dans la chambre et Laurent a oublié son couteau Suisse. Mais il sait s’adapter 😉
Allez, à bientôt en France !