Une semaine après le retour en France, les flash-back sur les moments passés et les fabuleuses découvertes de ces vacances font ressortir des préférences… ou pas !
Ce qu’on a préféré dans ce voyage en famille au USA
Bilan d’Axel (8 ans) : « j’ai tout aimé sauf la cabane en bois à Yosemite. » Pour lui, certaines randos – pourtant sélectionnées pour leur courte durée – ont paru longues. Il a souvent traîné les pieds pour avancer mais il est finalement content de nous avoir suivi dans ces randonnées dont il garde un bon souvenir.
Bilan de Léo (10 ans 1/2) : « j’ai du mal à me décider mais je crois que j’ai préféré, en premier Antelope canyon, en deuxième Bryce canyon, et en troisième Grand canyon. Et notre hôtel à Las Vegas était trop bien aussi, la super grande chambre, le jacuzzi, la télé qui descend dans le bureau… j’ai adoré. C’était tellement bien que j’aurais voulu rester là-bas ! J’aimerais bien y retourner ! »
Bilan de Laurent : J’ai été bluffé par le côté mythique de Monument Valley, qui rappelle les westerns de mon enfance avec John Wayne, entre autres. On s’attend vraiment à tout moment à voir apparaître une horde d’indiens dans la poussière de sable !! Lower Antelope canyon est étonnant aussi ; c’est le canyon qu’on connaissait le moins avant d’arriver et l’effet de surprise a été total ! Cette cathédrale de roche est magnifique… du jamais vu !
Et enfin mon bilan : je m’attendais à découvrir mille merveilles que j’avais déjà vues dans des films ou en photo, mais en réalité c’est encore mieux et encore plus grandiose. Finalement, les deux lieux qui m’ont procuré le plus d’émotion sont ceux que je connaissais le moins : Antelope canyon et Bryce canyon. Quel émerveillement face à ces œuvres d’art façonnées par Dame Nature ! Evidemment, le Grand canyon et Monument valley m’ont marquée aussi, c’est beau, c’est grand, c’est mythique, et après avoir vu ces paysages dans les films, on y était en vrai !
Le désert de la Vallée de la Mort et le désert de Mohave évoquent les moments de solitude de notre voyage 😉 Des lignes droites à n’en plus finir et le réservoir d’essence qui se vide à vue d’œil délicieuse désolation minérale qui laisse des souvenirs mitigés entre inquiétude (celle de trouver une pompe à essence et de ne surtout pas tomber en panne ici) et incrédulité face aux routes désertes sur lesquelles on peut rouler sans prendre un virage pendant 3/4 d’heure.
J’ai également découvert un peuple adorable, avec des facilités de communication étonnantes et très serviable. Je pensais que cet état d’esprit était propre à New-York, qui est si cosmopolite, mais on le retrouve partout dans l’ouest. La cordialité, le respect et le patriotisme sont foncièrement ancrés en eux. Pas besoin de chercher son chemin sur un plan ou de demander à prendre une photo de nous quatre, ils proposent spontanément leur aide.