En tongs sur le Mékong… on s’taille en Thaïlande…

J’arrête là les jeux de mots foireux derrière lesquels se cache toutefois la réalité : aujourd’hui, nous passons bien la journée à naviguer tranquillou sur le Mékong, donc on troque les chaussures de rando contre nos tongs. Et nous nous rendons bien en Thaïlande où nous devrions arriver en fin d’après-midi.

Encore une journée à écouter et regarder le riz pousser…

En se levant, on aperçoit notre bateau qui nous attend.
Et juste en face, les éléphants prennent leur bain.
Côté paysages, ça ne change pas beaucoup, si ce n’est que les montagnes se font plus basses et donc plus cultivées que sur la partie en aval de Pak Beng.

On croise des restes d’offrandes coincées dans les rochers.
Pour se dégourdir les jambes, on s’arrête dans un village Khamu où l’on retrouve les mêmes maisons en bambou et bois de teck, les mêmes greniers à riz et les mêmes bouilles d’enfants que dans les autres villages visités auparavant.

Régulièrement, les femmes du villages doivent ouvrir les sacs de riz stockés dans les greniers comme sur la photo au-dessus, afin d’aérer le riz qui se gorge d’humidité et finirait par pourrir. Elles étalent le riz sur des bâches ou des nattes en bambou et le laissent sécher au soleil avant de le remettre dans les sacs.

On débarque côté Laos et on passe la frontière en 1 heure avant de monter dans un bus qui nous emmène à Chiang Rai en 1h30. A part le marché de nuit où je négocie encore un bouddha (ça m’en fait 4 !), nous ne verrons pas grand-chose de la Thaïlande ce soir. En revanche, les enfants sont ravis car il y a des pommes de terre sautées au buffet ; ils en ont ras le bol du riz !

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