Washington DC

Première étape de notre voyage pendant les fêtes de fin d’année : Washington DC

Pour le vol, plusieurs options de destination s’offraient à nous, notamment Washington et Baltimore. L’attente à l’immigration à Washington Dulles est souvent très longue et le choix de vols pour Baltimore est assez limité et avec obligatoirement une escale. Nous avons donc choisi d’atterrir à Philadelphie, certes plus éloigné mais bien moins cher en vol direct. L’aéroport est quasi désert quand nous arrivons, si bien qu’en moins d’une heure nous sortons et retrouvons nos amis chez qui nous allons passer quelques jours.

Les outlets autour de Washington DC

Nous n’avons pas trop rempli les valises, histoire de faire le plein aux Etats-Unis. Il y a plusieurs chaînes d’outlets autour de DC. Nous allons à celui de Clarksburg. Le magasin Levi’s est assez intéressant, bien qu’il y ait peu de choix dans les petites tailles. On parvient tous à trouver des jeans à 49$ pièce.

Les autres boutiques ne font pas trop de réductions donc les prix ne valent pas le coup. Axel achète quand même 2 sweats chez American Eagle.

Visite de Georgetown

En ce premier jour de janvier, il fait gris et il tombe de la neige fondue. Nous partons dans l’après-midi faire une balade à Georgetown, quartier étudiant et résidentiel de Washington DC. Entre la météo pas terrible, l’absence d’étudiants pendant les vacances et les arbres dénudés, c’est un peu triste mais on devine que le quartier doit être très agréable.

On commence par la renommée université de Georgetown

Les maisons ici sont très jolies, très soignées et aussi très chères.

Washington DC

On commence notre découverte de la capitale fédérale par l’ancienne poste et son clocher, dans lequel on peut monter pour une belle vue sur la ville. On peut clairement voir les principaux monuments de DC : le Capitole, le Washington monument (l’obélisque) et la Maison Blanche.

Aujourd’hui, l’édifice abrite un hôtel de luxe, le Waldorf Astoria. Les canapés ont l’air si confortables qu’on ne peut s’empêcher de faire une pause café dans le bar cosy qu’on voit depuis l’ascenseur pour monter au sommet du clocher.

Il est près de 16h, on a faim ! Notre horloge biologique est bouleversée. En se dirigeant vers un Chipotle pour manger des tacos, on passe devant le siège du FBI.

Washington DC, Maison Blanche et Capitole

Notre dernière journée à DC est consacrée à la visite de la Maison Blanche et du Capitole.

Pour visiter la Maison Blanche, il faut soit passer par son ambassade, soit par un membre du Congrès si on habite aux Etats-Unis. Notre amie Manue habitant sur place, elle a fait les démarches pour nous tous auprès de leur représentant au Congrès.

La file d’attente est assez longue et on reste un moment sans avancer car, à deux reprises, les chiens ont senti quelque chose (probablement des explosifs). Nous restons aussi bloqués un bon moment car, malgré notre inscription, nous ne sommes pas dans la liste des visiteurs. Un agent des services secrets prend nos passeports pour faire les vérifications qui durent trèèès longtemps ! Au bout de 2 heures, après plusieurs contrôles, on entre enfin dans la demeure des Présidents américains.

Vu le temps qu’on a mis à entrer dans la Maison Blanche, il est presque l’heure de notre visite du Capitole. On passe faire une pause chez Starbucks et on file sans tarder vers l’extrémité du National Mall, cette large promenade qui relie le Capitole au Lincoln Memorial en passant par le Washington monument.

Le Capitole est le siège du Congrès américain. La construction de l’édifice a été lancée en 1793 par Thomas Jefferson et agrandie au fil des années, avec notamment l’ajout du dôme autour de 1860.

En janvier 2021, les journaux du monde entier montraient des images incroyables du Capitole violemment envahi par les pro-Trump, suite à la défaite aux élections présidentielles de Donald Trump et à un discours de ce dernier dénonçant des tricheries dans les votes. Des images hallucinantes (extraites d’internet).

On achète à manger à un food truck (corn dog et nuggets) et, alors que le soleil décline, on se fait les 4,3 km du National Mall jusqu’au Lincoln Memorial. On est des dingues ! Des dingues crevés et qui n’arrivent plus à avancer avec 18 km dans les pattes.

Le National Mall est jalonné de plusieurs musées, gratuits pour la plupart. On aurait bien fait un tour au musée de l’air et de l’espace mais nous n’avons plus le temps ni l’énergie nécessaires.

Voilà, notre court séjour à Washington DC se termine déjà. Ce passage en l’an 2024 aura été bien différent des précédents changements d’année ! Demain nous prenons le train pour New York.

Le Parc des Cinque Terre : Manarola, Corniglia et Vernazza

L’appartement est très calme, nous avons super bien dormi. Nos hôtes ont généreusement mis plein de choses à disposition pour le petit-déjeuner : jus d’orange, brioches, café, thé, confiture… C’est top pour démarrer la journée.

Cinque Terre : visite de Manarola

Quelques minutes plus tard, nous voici à Manarola ; l’un des plus anciens et plus petits villages des Cinque Terre. Vous avez sûrement tous déjà vu une photo de Manarola. La vue sur le port est l’une des plus photographiée et celle qui représente le plus souvent les Cinque Terre dans les guides touristiques et sur les posters. Seulement quand on y va le matin, comme nous, on peut être déçu car le soleil n’éclaire pas encore les jolies façades des maisons. On est même à contrejour.

Cinque Terre : visite de Corniglia

Corniglia est le plus petit des cinq villages et le seul qui n’ait pas d’accès à la mer. Il est en effet perché sur un promontoire rocheux, dominant la Méditerranée d’une centaine de mètres. La gare, en revanche, est située au niveau de la mer. Donc… eh oui, t’as compris, il faut monter les 100 mètres de dénivelé positif à pied, par un escalier en plein soleil. Il y a bien une navette mais c’est un mini bus (peu de places donc) qu’il faut attendre aussi en plein soleil.

Cinque Terre : visite de Vernazza

C’est au pied de ces jolies maisons que nous dégustons un sorbet, histoire de recharger les batteries et notre taux de glycémie avant d’attaquer la montée vers les hauteurs du village. Le bourg assez étendu et la présence du château montrent que Vernazza était sûrement plus peuplé et plus prospère que les autres villages des Cinque Terre.

Le meilleur point de vue sur le château se trouve tout en haut du village. Si nous avions fait la randonnée entre Corniglia et Vernazza, nous serions arrivés par là. La carte postale est parfaite : soleil, mer bleue, cactus, vielles pierres et montagne.

Le dédale de ruelles est un ravissement, tout comme le petit port, niché bien à l’abri entre la montagne et le promontoire rocheux où est bâti le village. Et autant il y a foule en bas, autant en haut on est peinards !

Retour à Manarola

Il est près de 16 heures quand le train nous dépose de nouveau à Manarola. Cette fois, le soleil éclaire parfaitement les façades et le port. C’est sublime !

Il n’y a pas photo entre ce matin et cet après-midi :

Pour notre dernière soirée, on va goûter la farinata et les pizzas de la Pia Centenaria. Les portions sont énormes, ça cale !

Puis il est temps de boucler les valises. On reprend la route demain matin jusqu’à Pise pour notre vol retour.

Le parc des Cinque Terre

Partis de Lucca vers 9h30, nous arrivons à La Spezia un peu après 10h30. J’ai loué un Airbnb pour 2 nuits et notre hôte nous donne accès à l’appartement immédiatement. On peut donc décharger la voiture et se rafraichir un peu avant de repartir en vadrouille dans les Cinque Terre. J’ai choisi cet appartement, situé via Montello, pour sa proximité avec la gare, la facilité et la gratuité du stationnement. On laisse donc la voiture pour 2 jours et nous partons à pied vers la gare, à moins de 10 minutes de marche. Le train est le meilleur moyen de transport pour aller d’un village à l’autre. S’y rendre en voiture est un calvaire tant les routes sont étroites et les parkings peu nombreux.

J’ai hésité à acheter les billets de train à l’avance. Je n’aurais pas dû hésiter ! Il y a la queue au guichet et le train va bientôt arriver. Finalement, ça va assez vite et on parvient à monter dans le train avec l’intention de visiter le village le plus à l’ouest, donc le plus éloigné de La Spezia : Monterosso al Mare.

Visite des Cinque Terre : Monterosso et Riomaggiore

Monterosso al Mare est le village le plus plat des Cinque Terre et il se dit donc qu’il est le moins pittoresque. Le charme est là tout de même et il se révèle pas si plat que ça !

Les restaurants sont chers et aucun ne nous tente vraiment. Dans une ruelle, une minuscule boulangerie propose des sandwiches qui semblent bien appétissants (10€ le sandwich, quand même hein !). On trouve une placette avec des bancs et une fontaine d’eau potable pour pique-niquer puis nous retournons vers la gare de Monterosso, direction le village le plus à l’est : Riomaggiore.

Il y a un peu de monde dans la rue principale et sur le minuscule port mais on s’attendait à davantage de touristes. Et plus on monte dans les ruelles, plus on trouve la tranquillité. L’enchevêtrement des hautes maisons desservies par un réseau de ruelles très étroites donne l’impression qu’elles sont bâties les unes sur les autres, comme une ville Lego. Et les couleurs éclatantes des façades avec le vert des jardins en terrasse et le bleu de la Méditerranée… c’est trop beau ! On comprend que ces paysages attirent des millions de visiteurs chaque année.

Bon, c’est mignon mais on en fait vite le tour de ces villages. Nous retournons à La Spezia pour se poser un peu dans notre appartement. Le trajet à pied nous parait plus long qu’à l’aller, ça monte dur !

Pise

Nous avons atterri à Pise il y a 4 jours mais n’avons encore rien vu des monuments qui font la renommée mondiale de cette ville et lui valent son inscription au Patrimoine mondial par l’UNESCO. Il est temps d’y remédier.

De vagues souvenirs de mon voyage d’étude en BTS me reviennent. La tour penchée n’a pas bougé ! Son socle a beau avoir été consolidé, elle penche toujours autant. Pas question de la redresser, elle n’aurait plus beaucoup d’intérêt ! Et la foule de touristes est toujours aussi présente.

Nous allons chercher les billets pour visiter l’intérieur de la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption. L’entrée est gratuite mais il faut réserver un créneau horaire. Ce système de quotas est une bonne solution pour éviter qu’il y ait trop de monde en même temps dans la cathédrale. Sans ça, ce serait sûrement invivable.

L’intérieur est assez riche : plafond à caissons, chaire sculptée, fresque du Dôme, mosaïque représentant le Christ dans l’abside… et j’aime beaucoup l’effet graphique produit par l’alternance de marbre noir et blanc sur les colonnes, les murs et des arches.

La meilleure vue sur la tour de Pise se situe dans le jardin à l’arrière de la cathédrale. On s’interroge un moment sur le sommet de la tour qui semble ne pas avoir subi le même sort que le corps de la tour. Il paraît droit alors que tout le reste de l’édifice penche… illusion d’optique ou loi physique ?

On se moque gentiment des nombreux touristes qui prennent des poses improbables pour se photographier en faisant mine de tenir la tour. Allongés au sol, les bras en l’air, un peu plus à gauche, un peu plus à droite, toujours en contreplongée. Ils sont un peu ridicules et souvent drôles.

L’intérêt de Pise réside donc principalement dans cet ensemble constitué par la cathédrale, le campanile penché et le baptistère. Comme il n’est pas tard, Laurent propose de pousser jusqu’à Livourne. Alors soit on n’était pas dans le bon quartier (mais je crois que si) soit c’est une ville triste à mourir (je crois bien que c’est le cas). Je n’ai même pas pris une photo !

De retour à Lucca, on prépare nos affaires pour prendre la route demain matin vers La Spezia.

Lucca

La météo est plus clémente ce matin. Le ciel est toujours bien couvert mais au moins il ne pleut plus. La maison est à moins de 10 minutes à pied des remparts qui bordent la vieille ville de Lucca.

Cette ville est une belle surprise. On savait à peu près à quoi s’attendre à Florence et à Pise, mais nous ne connaissions pas du tout Lucca avant d’envisager ce voyage. Les rues pavées, les églises, les tours, les maisons… l’ensemble est bien conservé et très harmonieux.

Il se dégage une ambiance conviviale, la fameuse dolce vita, notamment sur la place de l’amphithéâtre. Cette place, de forme elliptique. est bâtie sur les vestiges d’un amphithéâtre romain (d’où sa forme ovale) et bordée de cafés et restaurants aux façades colorées.

Plusieurs tours et campaniles permettent de prendre de la hauteur pour avoir une vue d’ensemble de la ville. Nous sommes interloqués par la Torre Guinigi qui est coiffée de plusieurs arbres à son sommet. C’est surprenant.

Un pass existe pour entrer dans plusieurs monuments, dont la Torre Guinigi et la Torre delle ore. Mais nous choisissons de monter uniquement dans cette dernière. La vieille ville n’est pas immense, la vue doit se valoir d’une tour à l’autre.

L’escalier en bois, qui date du Moyen Âge, compte 207 marches. C’est la tour la plus haute de Lucca. Quant à l’horloge, elle a été équipée d’un nouveau mécanisme au 18e siècle et elle fonctionne parfaitement.

Nous déjeunons un peu tardivement à l’osteria da rosolo où nous avons la chance d’obtenir l’une des dernières tables disponibles. Pendant le repas, la pluie s’invite de nouveau. Heureusement que la terrasse est couverte vu les trombes d’eau qui s’abattent sur la ville ! Les gens qui passent en courant sont trempés.

En sortant du resto, on se réfugie sous une loggia et on attend de voir si la pluie se calme… mais non, elle ne se calme pas ! On court jusque dans l’église San Michele juste en face pour s’occuper. Profitant d’une accalmie, on décide de rentrer à la maison.