Rouler sur la mer par la route des Keys

Nous quittons l’hôtel vers 8h45 pour retourner dans les Everglades par l’entrée située à l’est du parc. Nous faisons une promenade nommée Anhinga Trail, du nom de ces oiseaux très répandus sur les bords des rivières et plans d’eau de Floride. Nous en avons vu à Weeki Wachee et dans les Everglades ils sont également très nombreux. Ces oiseaux ont la particularité de pêcher en plongeant pour embrocher les poissons sur leur bec.

Nous en voyons plusieurs, et aussi plein d’autres oiseaux que je suis incapable de vous nommer.

Nous avons également vu un alligator et une tortue terrestre ainsi qu’un serpent black racer sur le chemin.

On enchaîne avec une autre balade, Gumbo Limbo trail, mais Irma a fait quelques dégâts parmi les arbres et ce n’est pas très joli. Nous faisons demi-tour et allons à Pa-Hay-Hokee trail. Un ponton surélevé qui permet de voir un hammock inondé.

Cette partie du parc ne nous enthousiasmant pas trop, on fait un tour au visitor center pour voir l’expo très bien faite sur la faune des Everglades, puis vers 11h, on décide de partir vers les Keys sans aller jusqu’à Flamingo, le « terminus » des Everglades qui donne sur le Golfe du Mexique.

Les Keys de Floride sont un archipel d’une trentaine d’îles tropicales qui forment comme un chapelet à l’extrémité sud de la Floride. Après quelques gros bouchons, nous atteignons Key Largo, le première île des Keys. La route est longue mais belle. Les îles, et les ponts pour les relier, s’enchaînent les uns après les autres. On a l’impression de rouler sur l’eau. Et quelle eau… d’un bleu indescriptible avec des variations qui donnent un joli camaïeu qu’on confond avec le ciel. Un vrai décor de carte postale.

La route des Keys – la bien nommée Overseas highway – longe par endroits un vieux pont. C’est une ancienne voie ferrée, construite entre 1905 et 1912, destinée à desservir les Keys jusqu’à Key West. L’ouragan « Labor Day Hurricane » l’a partiellement détruite en 1935 ; elle a par la suite été consolidée et recouverte d’un tablier pour accueillir les voitures. De nouveaux ponts permettent désormais de faire le trajet en toute sécurité mais les portions de l’ancien pont sont conservées comme le serait un monument historique. A part la première, les photos ont été prises en roulant donc désolée pour la netteté.

Nous pique-niquons peu après Islamorada et arrivons à Key West à 15h45. Une pause piscine s’impose ! Celle du Blue Marlin Motel est aussi chaude que celle du Hyatt de Sarasota, ça fait du bien !

Puis nous partons à la découverte de Key West, la dernière île de l’archipel, et donc la plus au sud des Etats-Unis. La ville de key West est située à 145 km de Cuba.

Demain c’est la Saint-Valentin et certains hôtels et restaurants ont décoré leurs façade pour l’occasion.



A Key West, la tradition veut que l’on se donne rendez-vous à Mallory Square pour célébrer le coucher du soleil. Oui, ici c’est une célébration ! Et on est nombreux à célébrer ! Il y a du monde sur les bateaux tout autant que sur la fameuse place qui fait face à la mer.

Une fois le soleil couché, les gens lui disent « au revoir, à demain » ! C’est un rituel certes un peu ridicule, mais ici le soleil est un vieil ami fidèle qui revient chaque jour et que l’on se doit de saluer !

On file vers Duvall street pour se poser à la terrasse du Hard Rock Café où nous restons pour dîner. Les Hard Rock Cafés sont généralement de grandes bâtisses sans âme ; celui-ci est au contraire tout mignon avec sa façade bleue et ses balustrades ajourées.

La première impression que nous avons de Key West est bonne. On nous a dit tout et son contraire sur cette île. Nous on aime bien son côté bipolaire, entre station balnéaire chic et ville festive. Certes, les bars font le plein et les happy hours font des dégâts en fin de journée. Comme à Miami Beach, des ringards se prenant pour des beach boys font des allers-retours dans Duval street pour se montrer dans leur belle voiture. On croise bien quelques personnes alcoolisées en soirée mais rien de pire que sur le port de La Rochelle en été. Les maisons sont mignonnes, la mer est belle, il fait beau et chaud… nous on s’y sent bien.

Everglades National Park

Le petit-déjeuner est servi autour de la piscine de notre hôtel. C’est plutôt une bonne manière de commencer la journée du bon pied.

On retourne dans le centre de Naples pour aller sur le pier en bois qui avance en mer. De là, il est fréquent de voir des dauphins. Malheureusement, on ne peut aller que jusqu’à la moitié du pier car le bout est fermé pour cause de travaux de réfection et consolidation suite à l’ouragan Irma. On arrive tout de même à voir plusieurs dauphins.

Puis nous mettons le cap plein est, en empruntant le Tamiami trail, vers le parc national des Everglades. Il s’agit d’un vaste marécage subtropical inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco et qui occupe une grande partie du sud de la Floride. Les Everglades sont alimentés par les eaux de la rivière Kissimmee et du lac Okeechobee au sud d’Orlando. Ce parc abrite un nombre incalculable d’animaux : oiseaux, poissons, reptiles, panthères, lamantins, etc. Les alligators y sont très présents et sont un peu la mascotte du parc !

On commence notre découverte par un tour en airboat, ou aéroglisseur en français. Ça fait beaucoup de bruit, ça passe partout, ça va vite, très vite, ça décoiffe, ça dérape, ça éclabousse… C’est très fun ! On adore ! Par contre, quand ça éclabousse, c’est de l’eau marron et même presque noire qui gicle. J’ai bien fait de mettre un tee-shirt blanc aujourd’hui 😕

Vous avez vu l’alligator juste devant l’airboat ?

On a choisi la compagnie Corey Billie’s qui propose des petits airboats et de jolis paysages, notamment des paysages de mangrove qui nous semblent plus intéressants que les plaines herbeuses à l’est du parc. Un bon choix ! Le guide est sympa et la balade l’est tout autant. Avant de partir, j’avais lu des commentaires disant qu’on ne voyait pas ou peu d’alligators lors des sorties en airboat. Nous devons être chanceux car nous en avons vu plusieurs.

Un jeune alligator

Un gros juste devant l’aiboat durant la balade

Et là encore un qui rode juste au dessus du genou de notre capitaine/guide

L’airboat comme si vous y étiez :

Les enfants ont eu la possibilité de prendre dans leurs bras des petits alligators. Un premier qui avait 14 mois et cette jeune fille de 2 ans. Déjà une belle bête ! Léo a relevé le défi.

Axel n’était pas très chaud pour en toucher un !

Sur la route, voici le bureau de poste d’Ochopee, le plus petit des Etats-Unis :

Airboat et alligators sont indissociables des Everglades… mais auriez-vous pensé qu’on puisse aussi y trouver des vélos ? On en a loué pour visiter une partie du parc nommée Shark Valley. C’est un sentier qui longe un grand fossé peuplé de hérons, aigrettes, vautours, tortues… et alligators (et peut-être d’autres bêtes que nous n’avons pas vues). Il existe aussi des tours en tram ouvert mais on aime bien se faire peur et s’arrêter où on veut quand on veut, alors à vélo c’est mieux.

Sauf qu’en l’occurrence les vélos sont lourds et qu’il faut rétropédaler pour freiner. Déjà que c’est une gageure de pédaler sous 31° avec le vent de face, ça complexifie l’exercice ! J’ai un peu de mal à m’arrêter en douceur et à repartir car je ne peux pas mettre la pédale en haut comme je veux. Les garçons ont l’air de mieux s’en sortir que moi.

A un moment, Axel aperçoit un tout petit bébé alligator dans l’herbe. On fait demi-tour avec Léo pour aller voir mais comme je maîtrise mal ma monture, je m’arrête aussi brutalement que bruyamment et fais fuir le bébé qui saute dans l’eau avant que Laurent ait pu prendre une photo. Mince !

Sur le chemin du retour, on s’arrête pour observer cette fois un gros alligator à moitié immergé. Je vois des bébés sous un arbre derrière lui donc on s’éternise un peu pour les regarder. Des poissons sautent dans l’eau devant le nez du gros alligator. Je me dis que ça va finir par l’agacer le pépère… et pas manqué, soudainement il fait un bond et saute dans l’eau avec une rapidité qu’on n’aurait pas soupçonnée pour choper les poissons ! Léo et Axel font un bond d’un mètre en arrière et avouent avoir eu très peur !

Après 2h30 de balade, nous rendons nos vélos de compétition et reprenons la route. Pas mal de bouchons nous retardent. Il y a des travaux pour surélever les voies afin de détruire la route sur laquelle nous passons, qui empêche l’eau des rivières et lacs plus au nord d’arriver dans les Everglades.

Nous passons la nuit à Florida City. Rien d’exaltant ici mais une étape stratégiquement placée pour terminer demain la visite des Everglades avant d’entamer la descente vers le point le plus au sud des USA !

Plus les heures passent, plus on rougit. Pourtant on a mis plusieurs fois de la crème solaire mais le soleil d’aujourd’hui nous a cuit !

Voir Naples… en Floride !

Le départ n’est encore une fois pas très rapide ce matin. On part à 9h30 passées. Des outlets se trouvent sur notre route, un arrêt est donc prévu pour habiller les enfants… et nous aussi. Mais avant ça, nous faisons un crochet par Fort Myers où se trouvent les maisons d’hiver de messieurs Ford et Edison. Ils ne se sont pas trompés sur le lieu ! Une belle avenue plantée de palmiers royaux et des jardins avec vue sur le Golfe du Mexique où Edison a planté des ficus impressionnants. Dire que chez nous ce sont de vulgaires plantes vertes avec trois feuilles au bout de chaque branche !

Sur la photo juste au-dessus, on voit une petite pancarte sur le tronc au fond : cela indique le tronc principal de l’arbre. Car tout cela n’est qu’un seul et même arbre.

Je vous passe la séance shopping… Jeans, chaussures, sweats… le tout à des prix défiant toute concurrence. A midi, nous déjeunons au Ford’s Garage. Un resto sur le thème de… Ford !

Même les lavabos des toilettes sont dans le thème !

L’après-midi devait être consacrée à la visite de Naples mais :

  • on a pris du retard en passant plus de temps que prévu dans les boutiques,
  • Axel a une envie pressante qui nous oblige à passer à l’hôtel avant la balade,
  • on a des lessives à faire car on a passé les deux dernières nuits dans un hôtel sans machine à laver et n’avons plus de vêtements propres hormis ceux qu’on vient d’acheter mais qui sont majoritairement des vêtements d’hiver (dormir au Hyatt c’est bien mais c’est pressing ou rien ! et le pressing à 7$/pièce c’est trop cher !)

Donc on fait tout ça, plus un tour à la piscine, avant de partir pour la plage et le centre de Naples.

On voit des maisons comme dans les films !! On se croirait à Beverly Hills. C’est chic, c’est beau, les pelouses sont nickel, ça donne envie d’acheter une petite résidence secondaire dans le coin 😉

En fin de journée, nous rejoignons les nombreux badauds venus sur la plage pour admirer le coucher du soleil. Deux pélicans et des mouettes se donnent en spectacle, faisant de grands piqués dans la mer pour attraper des poissons. Ce soir, les nuages sont moins nombreux qu’hier. Nous avons donc droit à un relativement beau coucher de soleil (toutefois loin d’arriver à la cheville des couchers de soleil namibiens).

On fait ensuite un tour dans la très chic 5ème avenue où toutes les boutiques ne sont pas à mon goût…

Sarasota et Myakka River SP

On prend notre temps ce matin et partons vers 9h30 pour Sarasota. Un grand marché s’y tient le samedi matin et on aime bien flâner sur les marchés. On trouve à se garer gratuitement sur le front de mer, à quelques pas de la statue Unconditional surrender. Une scène qui symbolise l’espoir et la joie à la fin de la seconde guerre mondiale. Pas facile de bien photographier le marin et l’infirmière correctement car, le matin, ils ont le soleil dans le dos donc je suis à contre jour.

Le centre-ville de Sarasota est paisible et très mignon. On sent que les gens qui habitent ici ne sont pas pauvres et pour autant, à part quelques belles voitures, rien d’ostentatoire ni de mauvais goût.

Le bâtiment que l’on voit en arrière plan sur la photo ci-dessous n’est pas une résidence mais un parking. La dissimulation est parfaite. C’est classe !

En se promenant sur le marché, un concessionnaire de voitures de luxe attire notre attention (enfin surtout celle des garçons !). Mais pas de chance, la plupart sont vendues (oui parce que « sold », ça veut pas dire que c’est en promo !!).

En fin de matinée, on passe faire des courses au Publix qui est à côté de l’hôtel pour pique-niquer dans notre chambre. Ce qui est bien aux USA, c’est qu’il y a toujours un rayon pharmacie dans les grands supermarchés. Comme mon rhume ne s’est pas arrangé, je fais le plein de spray pour le nez et pastilles pour la gorge.

On passe un bon moment dans la super piscine bien chauffée de l’hôtel, on améliore notre bronzage, on mange, puis on part pour Myakka River state park.

Le principal intérêt de ce parc est la forêt, dans laquelle sont tracés quelques sentiers de promenade, et la rivière Myakka et ses prairies inondées en saison des pluies. Le type de boisement que l’on trouve ici est appelé hammock. C’est une forêt qui pousse dans les environnements marécageux. Sur la plupart des arbres, puisque le niveau d’eau est bas en hiver, on peut voir que la base est plus foncée car elle baigne plusieurs mois de l’année dans l’eau. Il y a essentiellement des palmiers et des arbres recouverts de mousse qui donne un côté forêt enchantée. Nous avons fait la boucle Nature trail et canopy walk. Une tour en bois permet de monter à plus de 23 mètres de haut pour voir la canopée.

La rivière abrite de nombreux oiseaux et des alligators. Vous voyez les alligators sur la photo de dessous ? Bon ok, ils sont un peu loin.

Là c’est mieux

On va jusqu’au birdwalk, tout au bout du lac formé par la Myakka river, puis on repart en direction de Sarasota. Nous avons bien aimé ce parc mais sans plus. Ce n’est pas un incontournable.

L’objectif de cette fin de journée : la plage ! On choisit de passer la soirée à Siesta Key. Le sable est d’une blancheur éclatante et super fin. Pas autant que celui de Gili Nanggu à Lombok, mais presque. On dirait de la poudre de plâtre ou de la farine.

On trouve des boîtes aux lettres sympas devant des maisons très sympas aussi.
Des nuages cachent l’horizon, donc pour le coucher de soleil, ce n’est pas gagné !

La soirée se termine au Hub Baja Grill, un resto américano-mexicain plutôt bon avec une chouette terrasse.

Weeki Wachee et Anna Maria Island

Malgré la combinaison de plongée, l’eau à 22° d’hier ne m’a pas réussit… mal de gorge, mal de tête, nez qui coule au lever. Un bon gros rhume ! Cela ne nous empêche pas de partir, comme prévu, vers 8h15 pour Weeki Wachee Springs où nous comptons louer des kayaks pour la matinée. Nous avons essayé de réserver en ligne mais sans succès, et la réceptionniste m’a dit hier soir que le parc était probablement fermé car elle n’arrivait pas à les joindre par téléphone. Je n’y crois pas trop donc on croise les doigts pour que ce soit ouvert et qu’il reste des kayaks de libres.

Sur la route, on traverse une zone de végétation assez haute où des panneaux annoncent la présence possible d’ours. On ne savait même pas qu’il y avait des ours en Floride !!! Ils doivent avoir chaud ici !

On arrive à Weeki Wachee 30 minutes plus tard et le parking du loueur de kayaks est quasiment vide. Il y a plein de kayaks et aucun problème pour en louer deux de deux places. A 9h, nous embarquons donc sur la Weeki Wachee river. Nous sommes absolument seuls, il n’y a aucun autre bruit que celui de l’eau et des oiseaux. L’eau est d’une transparence incroyable et d’un bleu magnifique dans les endroits où n’y a pas d’algues. Un vrai bonheur.

La végétation est belle aussi.

Sur un tableau, dans le local du loueur, étaient inscrits les animaux qui ont été vus hier dans la rivière ou au bord. Il était noté : 1 raton-laveur et 3 lamantins. Je pense qu’ils ne notent pas les oiseaux car il y en a plein. Nous avons vu des hérons, des anhingas dont un qui a pêché devant nous en empalant le poisson sur son bec, des ibis blancs…

et aussi un raton-laveur qui nous a suivi sur la berge avec la volonté de nous rejoindre à bord des kayaks (on nous avait prévenu de nous tenir à distance)…

Des tortues…

Et 5 lamantins !

Nous en avons vu d’abord trois dans une zone assez profonde, grâce à un couple d’américains qui nous a interpellés, puis nous en avons trouvé deux autres un peu plus loin. C’est marrant de les voir passer sous les kayaks, se mettre sur le dos et prendre bruyamment leur respiration en dehors de l’eau.

En arrivant dans la zone habitée, peu avant l’endroit où on nous attend pour nous ramener en mini-bus vers notre voiture, on croise davantage de monde. Mais cela reste acceptable, on a dû croiser une quinzaine d’autres kayaks tout au plus.

Certaines maisons sont très belles, d’autres plus simples, mais elles ont toutes un accès à la rivière. Ça doit être sympa de passer quelques jours ici (quand il y a plus d’eau, parce que là, la descente du toboggan doit être rude !).

On pique-nique à l’ombre, puis nous partons vers le sud, en direction de Sarasota. Je ne veux pas prendre la route US-19 et plutôt contourner Tampa, mais le GPS ne me propose pas l’itinéraire voulu. Il s’entête à me proposer l’US 19 et rien qu’elle. Comme nous ne sommes pas contrariants, on prend l’US-19. Pfffff, quelle erreur ! Cette route, c’est 50 km de zones commerciales non stop et un feu tous les kilomètres ! Donc c’est moche et en plus on n’avance pas ! Je vous rassure, on a quand même eu quelques feux au vert… Mais pas tant que ça 🙁
La seule portion de route intéressante, c’est quand on passe sur le Sunshine Skyway Bridge, un pont de près de 9 km qui permet de traverser la baie de Tampa.

On choisit Anna Maria Island pour faire une pause plage. La côte du Golfe du Mexique est parsemée d’îles plus ou moins grandes qui forment un chapelet derrière lequel se trouve le continent. On les appelle les îles barrières. Anna Maria est l’île barrière la plus au nord de Sarasota. C’est mignon, les maisons ont des airs caribéens, la mer est bien bleue, le sable bien blanc, les palmiers bien verts… le décor est parfait ! Garçon, un jus d’orange bien frais s’il vous plaît (c’est trop tôt pour la margharita ;-).

Et comme on a à notre portée la plage ET la piscine, en arrivant à l’hôtel, on file direct se baigner dans la piscine bien chaude puis dans le jacuzzi en regardant le soleil se coucher.